
Tout commence à Payerne.
Quatre coureurs – Céline Pauchard, Frederic Ducry, Richard Warpelin et Bruno Castrovinci – prennent le train direction Francfort.
Objectif : quatre jours sur place, un marathon, et une bonne dose de fous rires.
Dans le train, les rôles sont déjà clairs :
Fred, le stratège et photographe attitré, vérifie horaires, plans d’allure et même la météo allemande heure par heure… toujours prêt à capturer “LA” photo du week-end.
Richard, fidèle à sa philosophie, lance son fameux “Y’a plus qu’à…” avant de s’assoupir.
Bruno, le passionné, est déjà sur son téléphone à chercher les marathons jusqu’en 2030… tout en jetant un œil discret à son chrono pour ignorer consciencieusement toutes les allures prévues par ses théories.
Et Céline, la maman d’adoption du groupe, garde un œil bienveillant (et parfois inquiet) sur ses trois grands enfants surexcités.
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Le déjeuner du dimanche matin – l’anecdote culte
Dimanche matin, veille du départ vers le sas de course. Pas de pâtes au menu, mais un vrai petit-déjeuner allemand : œufs, pain, confiture et café bien corsé.
Entre deux gorgées, Céline raconte d’un ton amusé :
“J’ai rêvé cette nuit que j’avais perdu Bruno et Richard dans la neige à Anzère !”
Éclat de rire général.
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Le marathon du vent
Quelques heures plus tard, top départ !
Soleil et nuages alternent, le vent souffle à plus de 50 km/h : un vrai défi.
Céline part comme une fusée.
Derrière, ses trois “fils d’adoption” essaient de suivre tant bien que mal.
Fred ajuste son allure au mètre près, l’appareil photo en bandoulière, prêt à tout pour immortaliser l’instant.
Bruno part “tranquille”… mais comme toujours, tranquille signifie "je pars à ma sauce et je verrai bien !!!!" Avec une pensee pour Atena.... elle va me tirer les oreilles.
Richard, fidèle à sa devise, avance sereinement : “Y’a plus qu’à…”
Tout au long du parcours, la scène se répète :
Céline en tête, et trois garçons qui courent après leur maman d’adoption.
Elle allait si vite qu’elle n’a pas rencontré le mur du son… mais bien un îlot, heureusement sans gravité, juste de quoi rappeler qu’elle fonce toujours à fond !
Bruno, en vrai rebelle du chrono, transforme la stratégie scientifique des allures en option facultative… et ça a bien fait rire tout le monde.
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Les résultats
Céline – 3:42:52 : la fusée, première de la bande, fraîche à l’arrivée.
Bruno – 4:04:50 : le passionné, champion du “j’ai pas suivi l’allure, mais ça passe quand même”.
Fred – 4:10:26 : le stratège et photographe cascadeur, content de sa régularité avec des crampes d'estomac.
Richard – 4:14:26 : le zen, sourire tranquille du début à la fin.
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L’arrivée et la récompense
Entrée spectaculaire dans la Messehalle sous les projecteurs : ambiance de star, cris du public, musique à fond.
Les quatre franchissent la ligne décoiffés, émus et fiers.
(Bon, ok… pas évident d’être décoiffés pour Fred et Richard !)
Et pour clôturer la journée : un bon hamburger et des frites à gogo.
Silence religieux pendant dix minutes – chacun refait le plein d’énergie – avant que les blagues et les rires reprennent.
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Le retour : le marathon bis
Mais l’aventure ne s’est pas arrêtée à la ligne d’arrivée…
Le retour a finalement été plus difficile que le marathon lui-même : trois heures de retard à cause d’un arbre tombé sur la voie !
De quoi tester encore une fois la patience (et l’humour) de toute l’équipe, coincée dans le train mais toujours souriante.
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Le bilan
Francfort 2025, c’était du vent, des rires, des kilomètres, des pâtes et une sacrée complicité.
Une maman d’adoption imbattable, trois garçons motivés, et un photographe toujours prêt à tout pour la bonne photo, le tout conclu par une ligne d’arrivée partagée dans la joie.
L’ambiance du marathon, avec les encouragements constants des spectateurs tout au long du parcours, a été incroyablement motivante et a porté chacun jusqu’à la fin.
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Un adage qui a accompagné nos marathoniens :
“Y’a plus qu’à…”
La leçon du week-end :
chacun a compris qu’il doit avant tout s’aligner avec lui même – dans la course comme dans la vie.